Participation • Espace de travail - GTs
Lettre de mission du Groupe de Travail: Mission post-sismique AFPS, séisme ayant touché le Maroc le 08/09/2023
L’AFPS considère que l’étude de l’effet des séismes est un élément fondamental dans la compréhension et l’amélioration des méthodes du Génie Parasismique. La constitution de missions post-sismiques ainsi que la diffusion des enseignements qui en sont tirés est donc une action prioritaire, avec l’objectif supplémentaire de formation des jeunes membres de l’association.
Sur décision du Bureau du 27/11/2023, l’AFPS a décidé de lancer une mission post-sismique virtuelle suite au séisme ayant touché le Maroc le 08/09/2023.
La mission virtuelle se déroulera entre janvier et mars 2024.
Des axes de travail ont été définis dans la feuille de route de la mission :
3.1. Sismologie
3.2. Mouvements sismiques pour l’Ingénieur et règlementation
3.3. Comportement des sols
3.4. Comportement des monuments historiques et du patrimoine culturel
3.5. Comportement des établissements humains vernaculaires, des petits bâtiments et des maisons individuelles
3.6. Comportement des grands ouvrages : infrastructures hôtelières, centres commerciaux, hôpitaux, IGH, ponts, grands ouvrages pour l’énergie, souterrains, centrales
3.7. Comportement des réseaux et des installations industrielles
3.8. Gestion de crise et reconstruction
Deux objectifs importants de la mission sont :
- La formation des jeunes membres de l’association,
- La consolidation des collaborations avec la communauté scientifique et technique marocaine.
Groupe de Travail Qualification sismique des équipements
Contexte
Certains équipements situés dans des installations critiques (hôpitaux, centres de secours, installations industrielles ICPE-Seveso, barrages, etc…) doivent rester fonctionnels pendant ou après un évènement sismique majeur. La démonstration de l’opérabilité de ces équipements peut se faire à l’aide de modélisation numérique (calculs), d’essais dynamique sur table vibrante ou du retour d’expérience. A l’exception des équipements importants pour la sureté des installations nucléaires et de quelques équipements électriques, les normes françaises donnent peu d’indication pour la spécification des essais à réaliser, sur les modalités pratiques de démonstration de la fonctionnalité et sur le contenu du dossier de qualification ou du REX d’un équipement.
La qualification par essais nécessite un travail important pour spécifier et optimiser la campagne expérimentale. Ce travail comporte notamment les points suivants :
- Cadrage de l’organisation de la qualification :
- Pour l’expression - en général par le maître d’ouvrage - des exigences fonctionnelles
- Pour la définition des spécifications d’essais
- Pour la réalisation des essais
- Pour l’exploitation des essais jusqu’à la formalisation du dossier de qualification
- Détermination de la liste des équipements concernés et définition des exigences associées au comportement sismique des équipements à qualifier
- Définition de l’environnement sismique : environnement de l’équipement, mouvement sismique de référence (en général défini par le maître d’ouvrage en fonction du positionnement de son équipement dans l’installation)
- Exigences relatives aux essais sismiques découlant des points précédents
- Définition du plan d’expérience pour optimiser la campagne d’essais
- Essais de qualification : instrumentation, déroulement, acquisition
- Exploitation des essais : rapports, dossier de qualification.
La documentation française existante pour les équipements des centrales nucléaires et de certains composants électriques (NF M 64 001, EDF 20E53, IEC 60068-2, IEC 60068-3-3, IEC TS 61463, etc…) ainsi que la documentation américaine (IEEE 344, IEEE 693, FEMA 461, American Lifelines Alliance - Guide for Seismic Evaluation of Active Mechanical Equipment, EPRI NP-7149-D, etc.) restent peu accessibles pour les maitres d’ouvrages et les équipementiers pour lesquels la justification au séisme est un enjeu nouveau. Les procédures écrites pour les composants nucléaires peuvent aussi apparaitre excessives pour des composants moins critiques mais nécessitant néanmoins une qualification sismique. Ce cadre technique et normatif incomplet ne favorise pas la diffusion des qualifications sismiques par essais pourtant importantes pour les politiques de prévention vis-à-vis du risque sismique.
,
Objectifs du groupe de travail
Le groupe de travail « Qualification sismique des équipements » a pour objectif de compléter le référentiel technique pour faciliter la qualification sismique des équipements. Il organisera une journée techniques sur ce sujet techniques et rédigera, sous la forme d’un Cahier Technique, un Guide pour la spécification et la réalisation d’essais en vue de la qualification sismique des équipements. Ce Cahier Technique couvrira les différents aspects mentionnés précédemment.
Le Cahier Technique sera destiné aux personnels techniques mettant en œuvre ces techniques ainsi qu’aux donneurs d’ordre (maitre d’ouvrage, autorités, etc…). Ce travail s’appuiera sur l’expertise des membres de l’AFPS ainsi que, dans le cadre de collaborations, sur l’expertise étrangère dans ce domaine.
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Didier COMBESCURE et Pierre-Alain NAZE. Ils rendront compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1. La durée de ce travail est estimée à un an à compter de la date de début des travaux (estimée à septembre 2018).
Le rendu final du travail est prévu sous la forme
- des supports d’une Journée Technique,
- d’un Cahier Technique
Le cahier technique sera présenté au CST.
Le Groupe de Travail dispose d’un espace réservé sur le site de l’AFPS :
http://www.afps-seisme.org/GTs/GT-Qualification-Equip
Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…).
Les documents produits par le Groupe de Travail seront en accord avec la Charte Graphique de l’AFPS :
http://www.afps-seisme.org/Groupes-de-travail/Charte-Graphique-AFPS/Charte-graphique.
Groupe de Travail Bâti historique, Structures en pierre et maçonnerie et Séismes
Contexte
Le bâti historique ainsi que les structures en pierre et maçonnerie représentent un enjeu majeur pour la prévention du risque sismique. Ces structures possèdent souvent une valeur importante pour nos sociétés en tant que bâtiments pouvant abriter du public, symbole (lieu de culte, lieu de représentation de l’autorité, etc…) ou composant majeur d’une infrastructure (pont ferroviaire, pont routier, ouvrages de protection, etc…). Les techniques associées à ce type de structure ne font plus partie des disciplines fondamentales de l’ingénierie ou de l’architecture et ne sont dominées que par une communauté technique très spécialisée située dans quelques universités et entreprises. Les besoins d’expertise technique sont pourtant importants pour maintenir et développer ces compétences en France. Il est aussi important pour la communauté technique française de pouvoir participer aux évolutions des futurs Eurocodes qui couvriront ces domaines techniques. Les observations faites au cours des missions post-sismiques nous rappellent enfin la vulnérabilité potentielle de telles structures et l’importance de les renforcer de façon efficace et économiquement optimale. L’archeosismicité permet aussi aux sismologues de mieux préciser le niveau d’alea et donc d’affiner le chargement sismique utilisé par les ingénieurs et architectes.
Depuis quelques années, l’AFPS a déjà contribué aux réflexions sur le thème « Bâti historique, structures en pierre et maçonnerie et Séismes » à travers de Journées Techniques (1/2 JT en juin 2017, JT RECAP en octobre 2017), des missions post-sismiques (notamment les missions en Italie centrale en octobre 2016 et au Mexique en octobre 2017), en contribuant à la diffusion de rapport de mission technique (voyage d’étude coordonnée par V. Davidovici en 2013) ou des présentations faites au CST (Maurizio BROCATO en septembre 2018). Dans le passé, l’association APS (Archéologie, Pathologies, Sismicité) a aussi été très active dans ce domaine mais n’organise plus de Colloque ou de Journées Techniques.
Le périmètre de cette thématique technique est vaste : Archéosismicité, Culture sismique, Vulnérabilité et Diagnostic, Renforcement sismique, Essais en laboratoire et in-situ, Techniques constructives innovantes, Normalisation. Il inclue aussi les travaux récents de modélisation, expérimentaux et de confortement sur des bâtiments historiques situés en France ou à l’étranger.
Objectifs du groupe de travail
Le groupe de travail « Bâti historique, structures en pierre et maçonnerie et Séismes » a pour objectif de faciliter la mise en commun et la divulgation des techniques et outils utilisés dans ce domaine par les différentes communautés. Il complétera notamment le référentiel technique en rédigeant, sous la forme d’un Cahier Technique, des recommandations pour les études (calculs, essais, dimensionnement) et la réalisation de projets (conception ou rénovation). Ce Cahier Technique couvrira les différents aspects mentionnés précédemment. Le Cahier Technique sera destiné aux personnels mettant en œuvre ces techniques. Ce travail s’appuiera sur l’expertise des membres de l’AFPS ainsi que, dans le cadre de collaborations, sur l’expertise étrangère dans ce domaine.
Organisation
A définir
Groupe de Travail Multirisque
Contexte
L’AFPS travaille depuis sa création entre autres à la rédaction de documents contribuant à la définition des mesures de protection parasismique d’habitation et plus généralement d’ouvrages de construction. Mais dans ses statuts, l’Association peut s’intéresser aux phénomènes dynamiques justiciables des mêmes méthodes de traitement que celles qui prévalent pour apprécier le risque sismique. Parmi ces phénomènes, on peut citer ceux qui sont liés aux actions des grands vents, des tempêtes et des cyclones. Ces derniers ont récemment touché de larges zones du territoire français et pour certaines d’entre elles, notamment, les Antilles, ces événements sont récurrents.
Par ailleurs, la réglementation en matière de prévention paracyclonique semble moins avancée que celle qui relève de la prévention parasismique en France. Et il s’avère que si certaines dispositions utiles pour se prémunir contre les effets des séismes peuvent améliorer la résistance des constructions aux cyclones, d’autres au contraire peuvent conduire à augmenter la vulnérabilité des constructions à ce type d’événement. Cette distinction est un point essentiel pour rendre plus efficace une politique de prévention contre les catastrophes naturelles et peut permettre d’arbitrer certains choix en matière de prévention parasismique visant à mutualiser l’efficacité de certaines conception, dispositions ou renforcements pour plusieurs risques à la fois.
C’est dans ce contexte d’optimisation de la politique de prévention pour tenir compte de plusieurs risques naturels (séisme, cyclone, inondation) que le présent Groupe de Travail (GT) s’inscrit.
Objectifs du groupe de travail
L’objectif du GT est de poser les bases de recommandations visant à satisfaire de manière concomitante deux exigences :
- Réduction et limitation des conséquences d’un cyclone ;
- Réduction et limitation des conséquences d’un séisme.
Le GT pourra dans un premier temps conduire une étude pour caractériser les risques naturels à étudier couvrant au moins les séismes et les cyclones puis, dans un second temps, réaliser une étude bibliographique de la réglementation ou des guides a minima dans le domaine du génie paracyclonique en France et à l’étranger. Il conviendra également de caractériser le comportement de certains ouvrages de référence (pour différents types de matériaux et différentes conceptions) face à ces phénomènes puis de lister l’essentiel des recommandations pour réduire la vulnérabilité de ces ouvrages à l’égard des différents risques naturels couverts par le GT. Une analyse comparée de ces recommandations permettra de définir leur plus grand dénominateur commun contribuant ainsi à valoriser les dispositions associées. Il peut s’agir de dispositions constructives, de conceptions d’ensemble, de choix de matériau, de méthodes de calculs, de stratégies de comportement en fonction du risque naturel considéré ou de tout autre élément pertinent contribuant à la prévention contre ces risques au sens large. À l’inverse le GT mettra en évidence toute disposition utile pour améliorer la prise en compte d’un risque naturel qui desservirait l’efficacité de la prévention contre un autre risque naturel. Une analyse approfondie de ces cas pourra relativiser l’intérêt de certaines dispositions paracycloniques ou parasismiques. Le GT pourra enfin proposer des exemples précis démontrant l’efficacité mutualisée des dispositions retenues contre les risques naturels étudiés et à l’inverse l’efficacité opposée de certaines d’entre elles à l’égard de ces différents risques.
Le GT proposera enfin des recommandations permettant de considérer qu’elles sont, à ce jour, les meilleures pour couvrir une approche multirisque si cela est possible.
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Paul QUISTIN et Thierry LAMADON qui rendront compte régulièrement au CST de l’AFPS. La durée de ce travail est estimée à trois ans à compter de la date de début des travaux (estimée à avril 2021). Le rendu final du travail est prévu sous la forme d’un Cahier Technique.
Le cahier technique sera présenté au CST de l’AFPS.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 03/2025 |
2 | Cahier technique | 06/2024 |
Groupe de Travail Mouvement Sismique pour l’Ingénieur
Contexte
Dans le cadre d’analyses transitoires de structures ou équipements soumis au séisme, l’ingénieur doit sélectionner un jeu d’accélérogrammes représentant l’excitation sismique temporelle. Dans ce cadre, le mouvement sismique est généralement défini par un spectre de réponse. La tâche consiste alors en la génération ou sélection d’accélérogrammes en accord avec ce dernier. Plusieurs questions se posent quant à la représentativité des signaux (spectre de scénario vs spectre de dimensionnement enveloppe des spectres de scénarios) et quant au nombre et la variabilité adéquate pour bien couvrir de possibles variations du chargement, notamment dans le cadre d’analyses non linéaires. En particulier, les spectres de type UHS ou EC8 ne correspondent pas à un scénario sismique réaliste pouvant se produire sur un site mais couvrent un ensemble de scénarios. Le mouvement sismique qui en résulte est très large bande et ne correspond à aucun signal pouvant se produire sur un site. A l’international, l’approche par spectres conditionnels permettant de définir des mouvements de scénario en accord avec les spectres de dimensionnement (UHS ou déterminisme type EC8) se répand mais est encore peu appliquée en France. Par ailleurs, le spectre de réponse ne détermine pas entièrement les signaux temporels. En particulier, les spectres ne contiennent pas d’information sur la durée (de phase forte) des signaux et la répartition de l’énergie avec le temps. Des informations supplémentaires, fournies par des indicateurs de nocivité comme l’intensité d’Arias, la durée de phase forte, le PGV etc. doivent donc être considérés pour caractériser le mouvement sismique.
Pour la justification d’équipements dans les installations industrielles, il est nécessaire de définir le mouvement sismique au niveau du plancher. Or, il n’existe pas de guide définissant une bonne pratique pour obtenir ce type d’accélérogrammes. Les spectres de plancher sont des spectres enveloppes lissées et élargis et ne correspondent pas à un chargement sismique pouvant se produire sur un site. L’obtention d’accélérogrammes au plancher par filtrage de signaux au sol constitue l’une des solutions à cette problématique. Un autre point consiste à définir une bonne pratique pour la propagation des incertitudes et en lien avec cela, les quantités au plancher à retenir (moyenne et fractiles vs enveloppes). Pour cela, on pourra s’inspirer de la démarche couramment adoptée pour la prise en compte de l’effet de site, à savoir la propagation des incertitudes dans les colonnes de sol 1D. La propagation des incertitudes a été codifiée par l’EPRI pour le calcul de spectres de plancher probabilistes dans le cadre des EPS (Etudes Probabilistes de Sûreté) sismiques. Par ailleurs, le code américain ASCE4-16 prévoit la propagation des incertitudes côté sol et structure et constitue ainsi une autre référence pour les structures du domaine nucléaire.
Il semble donc utile de faire le point sur l’état de l’art et d’établir des recommandations pour la sélection, la génération et l’acceptation d’accélérogrammes au sol et au plancher.
Objectifs du groupe de travail
Le groupe de travail MSI a pour objectif de produire un référentiel technique sur la définition du mouvement sismique à utiliser dans les études de structures ou équipements soumis au séisme. Il fournira des jeux d’accélérogrammes en accord avec les spécifications de l’EC8 pouvant être utilisés par l’ingénieur.
Il organisera une journée technique sur ce sujet technique et rédigera, sous la forme d’un Cahier Technique, un Guide pour la sélection et/ou génération d’accélérogrammes. Ce Cahier Technique couvrira les différents aspects mentionnés précédemment.
Plus précisément, les 5 points à aborder sont les suivants :
- Génération d’accélérogrammes (artificiels)
- Sélection d’accélérogrammes naturels
- Effets de site et définition du point de contrôle
- Transfert de spectres au plancher des bâtiments
- Variabilité spatiale du mouvement sismique
Le Cahier Technique sera destiné aux ingénieurs confrontés à la génération et/ou à la sélection d’accélérogrammes pour les analyses transitoires de justification d’équipement ou de structures. Ce travail s’appuiera sur l’expertise des membres de l’AFPS ainsi que, dans le cadre de collaborations, sur l’expertise étrangère dans ce domaine.
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Irmela ZENTNER et David BAUMONT. Ils rendront compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1. La durée de ce travail est estimée à un an à compter de la date de début des travaux (estimée à mai 2021).
Le rendu final du travail est prévu sous la forme :
- des supports d’une Journée Technique,
- d’un Cahier Technique
Le cahier technique sera présenté au CST.
Le Groupe de Travail dispose d’un espace réservé sur le site de l’AFPS.
Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…). On veillera à la cohérence entre les produits du GT MSI et les résultats du GT Aléa établi dans le cadre des Recommandations AFPS 2020, et le DT111.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 03/2025 |
2 | Cahier technique | 12/2024 |
Groupe de Travail Géoréférencement
Contexte
L’AFPS considère que l’étude de l’effet des séismes est un élément fondamental dans la compréhension et l’amélioration des méthodes du Génie Parasismique. La constitution de missions post-sismiques ainsi que la diffusion des enseignements qui en sont tirés est donc une action prioritaire. Depuis le séisme de Mexico de 1985, l’Association a ainsi organisé 39 missions post-sismiques sur le territoire national et à travers le monde.
Les effets des séismes sur les constructions constituent la base de données qui a permis d’élaborer les dispositions les plus importantes des codes parasismiques à toutes les époques y compris pour les codes récents. Les photographies et plus généralement les données produites et collectées au cours de ces missions, permettent d’illustrer de manière concrète les effets des séismes sur les sols et les structures. Ces données sont diffusées largement à travers les rapports et les restitutions publiques des missions, et sont reprises dans des conférences, des livres ou des supports de formations professionnelles ou universitaires.
Les technologies actuelles rendent possible la production et la capitalisation d’une grande quantité de données géoréférencées en utilisant un Système d’Information Géographique (SIG). Il est possible d’analyser la distribution des effets du séisme à l’échelle d’une ville et de recouper ces informations avec d’autres sources de données (données accélérométriques, cartographies d’intensité, cartes de microzonages sismiques, etc.). L’échelle de temps peut être aussi exploitée en comparant les différents stades d’évolution des dommages après une réplique ou au contraire en suivant la progression de travaux de renforcement ou de reconstruction. Des informations peuvent aussi parfois être trouvées sur l’état des constructions avant le séisme (e.g. photos Google Streetview). Il pourrait être possible aujourd’hui d’organiser des visites virtuelles dans le cadre d’ateliers pédagogiques. L’aménagement d’une base de données adaptée permettrait de mutualiser les travaux de géoréférencement réalisés par différents acteurs (missions post-sismiques, diagnostics d’urgence, autres missions scientifiques…) et ainsi constituer une base de données transverse sur les zones touchées par les tremblements de terre. Le géoréférencement des photos et plus généralement des données permet donc d’apporter une dimension nouvelle aux missions sur le terrain et des possibilités de valorisation et de structuration des données produites par l’AFPS.
La large gamme des appareils aujourd’hui disponibles (appareils photo, appareils photo 3D, drones, etc.) ouvre des nouvelles possibilités mais peut poser également de nouvelles contraintes (e.g. maîtrise des outils, format photo et vidéo, espace de stockage, autorisation administrative, …). Le produit de ces appareils est désormais systématiquement un fichier numérique, d’un format pouvant dépendre du constructeur, qui est caractérisé par un contenu d’information de quantité et de qualité très variables. Afin de pérenniser ces données, d’en permettre une exploitation et valorisation scientifique et technique, il apparait désormais indispensable l’établissement d’un état de l’art sur les technologies disponibles de prise de vue et les données associées. Ce travail doit notamment permettre de faire évoluer les pratiques actuelles (voir annexe 2) sur la constitution d’une base de données pour les missions de terrain de l’AFPS.
Objectifs du groupe de travail
Le groupe de Travail Géoréférencement aurait pour objectif de :
- Réaliser un état de l’art sur la gestion et le géoréférencement de données (photographies, mesures, …) issues de missions de terrain.
- Rédiger un cahier des recommandations concernant la production et la gestion des données géoréférencées issues des missions post-sismiques (photographies, sources documentaires, mesures, modélisation,…).
- Étudier et choisir un format SIG pour le géoréférencement de la base de données.
- Élaborer une base de données géoréférencées pérenne pour une diffusion et valorisation scientifique et technique du patrimoine de l’AFPS.
- Définir un cahier des charges pour l’intégration directe et efficace des données de la base sur le site web de l'AFPS et leur exploitation à titre pédagogique (e.g. visite virtuelle, recherche par domaine, …)
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Cédric Giry. Il rendra compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution de base du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1. La durée de ce travail est estimée à un an à compter de la date de début des travaux (estimée à 03/05/2021).
Le rendu final du travail est prévu sous la forme
- Cahier technique des recommandations sur la production de données au cours des missions de terrain et sur la base de données développée pour les missions de terrain ;
- Création d’une base de données s’appuyant sur les données des dernières missions post-sismiques
- Cahier des charges pour l’intégration et la consultation des données de la base de données sur le site web de l’AFPS.
Les livrables seront présentés au CST. Le Groupe de Travail dispose d’un espace réservé sur le site de l’AFPS qui sera défini sur la base des échanges avec le CST.
Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…). On veillera à la cohérence entre les produits du GT MSI et les résultats du GT Aléa.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 03/2025 |
2 | Cahier technique | 12/2024 |
Groupe de Travail SISMOTRUCK Collaboration avec les Pompiers de l’Urgence Internationale pour la conception d’un simulateur mobile de séisme en réalité virtuelle 360°
Contexte
Les Pompiers de l’Urgence Internationale (désignés par PUI) sont une association humanitaire française qui œuvre pour porter secours et assistance aux pays victimes de catastrophes naturelles ou humanitaires. Créée en 2004, PUI est la première équipe de secours française reconnue et classifiée par l’Organisation des Nations Unis (ONU). PUI a développé le concept d’un camion simulateur de séismes pour, d’une part, sensibiliser la population à leurs conséquences et, d’autre part, mener des actions de formation et de prévention auprès des personnes vulnérables soumises au risque sismique. PUI lance un projet dénommé SISMO TRUCK 360° de développement de ce camion simulateur pour y associer un contenu de réalité virtuelle (RV) à 360°. PUI a prévu de simuler des séismes de magnitudes, intensités et profondeurs différentes et de mettre en situation les individus à travers un masque de RV.
Plus précisément, le camion simulateur est un véhicule aménagé permettant une mobilité complète en autonomie. À l’intérieur du camion, il y a un plateau de simulation pilotée par des automates et un ordinateur restituant les effets d’un séisme dans les 3 axes de manière simultanée.
Dans le cadre du projet SISMO TRUCK 360°, le camion sera pourvu des supports thématiques (roll-up, covering) qui expliqueront le risque sismique, les techniques de constructions parasismiques et la sismicité régionale. Quelques maquettes illustreront le mécanisme de rupture de faille et ses impacts sur la surface. Un contenu 3D en RV qui évolue en temps réel en fonction des mouvements du simulateur et du spectateur sera développé avec les objectifs suivants :
- obtenir un contenu de RV en synchronisation avec les mouvements du plateau ;
- développer un dispositif qui s’adapte automatiquement aux séismes programmés sur le simulateur.
Le dispositif de RV prévu est un masque de type HTC Vive avec les caractéristiques suivantes :
- une haute résolution et un taux de rafraichissement de 90 images par secondes ;
- une caméra frontale, une station de base et 32 détecteurs de casque ;
Ce casque sera accompagné par un ordinateur qui supporte la RV et un casque audio. Les objectifs du projet porté par PUI sont les suivants :
- sensibiliser tout individu n’ayant pas ressenti un séisme ;
- entraîner les populations à une expérience sismique et à ses effets ;
- développer des bons réflexes de survie en cas de séisme majeur ;
- introduire une information sur l’origine du phénomène ;
- enseigner des comportements de sauvetages.
Les éléments et supports de communication principaux prévus par PUI sont les suivants :
- la documentation :
- document de présentation générale ;
- les supports écrits utilisés dans le camion ;
- internet ;
- mise en place d’une page internet du projet/réseaux sociaux ;
- les médias :
- cahier de communication précisant les actions à mener à l’échelon local, régional et national ;
- l’événementiel :
- description des objectifs pédagogiques visés pour chaque type d’événement (vidéos, roll-up, images, cartes signalétiques…).
PUI s’est approché de l’AFPS pour établir une convention de collaboration afin d’obtenir son soutien et son approbation scientifique. L’AFPS souhaite établir un groupe de travail (GT) pour organiser et structurer l’activité de collaboration et en tirer le retour d’expérience (REX) pour l’association.
Objectifs du groupe de travail
Dans le cadre du projet SISMO TRUCK 360° porté par PUI, les objectifs du présent GT de l’AFPS sont les suivants :
- contribuer à l’interface de PUI au sein de l’AFPS ;
- assurer l’encadrement scientifique demandé par PUI et souhaité par l’AFPS ;
- analyser de point de vue technique les documents et les maquettes réalisés par PUI ;
- formuler un avis technique sur le plateau simulateur de PUI sur les aspects suivants : pertinence des séismes simulés, cohérence entre séismes simulés et séismes affichés ;
- formuler un avis technique sur le contenu de la RV qui sera établi par PUI pour les aspects suivants : cohérence entre séisme simulé par le plateau simulateur et le contenu de la RV ; pertinence des contenus de la RV.
- proposer des adaptations sur les aspects techniques concernant le plateau simulateur et/ou les dispositifs de réalité virtuelle ;
- promouvoir la rédaction d’autres documents nécessaires pour garantir une base scientifique correcte de supports pour les animateurs (consignes d’animation, etc.) en collaboration avec PUI ;
- rédiger un cahier technique contenant non seulement un benchmark des initiatives de simulation de séisme en Europe et dans le monde les plus significatives mais aussi plus largement d’utilisation de la RV au service de la prévention du risque sismique ;
- participer à un essai du simulateur avant le lancement au grand public et la rédaction d’un compte rendu ;
- rédiger un questionnaire d’enquête qui pourra être soumis au public pour constituer un REX des utilisations courantes à venir du SISMO TRUCK 360°;
- proposer des actions de suivi et de développement de ce projet sur le long terme.
Organisation
L’animation de ce GT est confiée de manière conjointe à la cellule CAREX de l’AFPS et à Ghislaine Verrhiest-Leblanc, Vice-Présidente de l’AFPS en relation avec PUI. Ils rendront compte régulièrement au CST de l’AFPS. Ils seront en charge de l’appel à candidature parmi les membres de l’AFPS pour la constitution du GT. La composition du GT sera soumise à l’approbation du CST. La durée totale de ce travail est estimée à 1 an à compter de la date de début du projet SISMO TRUCK 360° de PUI (prévisionnel printemps 2021).
Les livrables du travail sont les suivants :
- un cahier technique présentant une comparaison des plus importants simulateurs de séisme et outils de RV appliqués à la prévention du risque sismique existant en Europe et dans le monde. Une présentation du benchmark est prévue auprès du CST dans un délai de 6 mois à compter de la date de début du projet. Les informations seront recueillies dans le cahier technique par la suite ;
- les documents produits par le PUI avec analyse et l’avis par le GT qui seront soumis au CST pour approuver la labélisation AFPS ;
- un rapport final contenant la relation des activités développées par le PUI dans le cadre de ce projet, les avis techniques formulés par le GT, le compte rendu de l’essai du simulateur, les propositions d’amélioration, le questionnaire d’enquête et les propositions des actions de suivi et de développement du projet.
Le Groupe de Travail dispose d’un espace réservé sur le site de l’AFPS. Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations des restitutions) ainsi que ceux produits et mis à disposition pour PUI.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 09/2024 |
2 | Cahier technique | 06/2024 |
Groupe de Travail Aléa Sismique
Contexte
La réglementation parasismique en vigueur en France entérinée par deux décrets : le décret n°2010-1254 relatif à la prévention du risque sismique et le décret n°2010-1255 délimitant le nouveau zonage sismique de la France, repose sur un modèle d’aléa datant du début des années 2000.
Au cours de la dernière décennie, plusieurs projets de recherche nationaux et internationaux (SIGMA, SHARE, SERA, etc.) ont permis des avancées sur les paramètres impactant l’évaluation de l’aléa sismique en France tels qu’un catalogue de sismicité homogénéisé, une base de donnée de failles actives, des modèles prédictifs du mouvement sismique applicables ou spécifiques à la France, des outils de confrontation des estimations d’aléa aux données etc. Des évaluations de l’aléa sismique couvrant le territoire français ont été publiées récemment: Drouet et al. 2020 et le modèle ESHM20 à l’échelle Européenne produit par le projet Européen SERA. Ces évaluations ont contribué à l’harmonisation des pratiques et à diminuer « les écarts aux frontières ». L’aléa sismique devient un sujet d’étude continu en France avec un engagement de diverses structures publiques et privées.
D’autre part, des évènements particuliers ont été observés depuis quelques années en France qui justifient une mise en perspective des évaluations d’aléa sismique et pour certains cas de l’impact de l’activité humaine: Crise sismo-volcanique à Mayotte depuis 2018, séisme induits par la géothermie profonde dans l’Eurométropole de Strasbourg depuis 2018, séisme à très faible profondeur du Teil en 2019.
De nombreuses questions restent ouvertes concernant les différentes étapes du développement des modèles d’aléa et la caractérisation des incertitudes, éléments clé de l’évaluation de l’aléa sismique.
Objectifs du groupe de travail
Les objectifs du GT sont:
- de faire un état des lieux des données disponibles et des méthodes actuellement utilisées pour développer des modèles d’aléa sismique pour la France,
- d’analyser les travaux réalisés ou en cours,
- de mettre en place un espace de discussion et d’échange au sein de la communauté française sur ces sujets,
- de bâtir un avis partagé sur la pertinence des modèles d’aléa existants (dont ESHM20) vis-à-vis de la situation française.
En particulier les orientations du groupe seront de répondre aux questions:
- Quelles sont les limites/points sensibles des méthodes et des modèles d’aléa couvrant la France (modèles nationaux ou internationaux) ?
- Quelles sont les principales sources d'incertitudes et comment les modèles existants proposent de les estimer et de les prendre en compte ;
- Que nous apprend la confrontation des résultats d’estimations de l’aléa sismique avec les données selon diverses périodes de retour?
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Paola Traversa et Antoine Schlupp qui rendront compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution du Groupe de Travail (GT) sera définie au cours du premier semestre 2022.
La durée de ce projet est estimée à trois ans et la date de début des travaux est prévue au cours du premier semestre 2022. Des livrables (CR et présentation) annuels seront présentés au CST. Dans le détail:
- 1ère année: cartographie des forces vives sur le sujet en France, qui pourraient alimenter les discussions et contribuer avec des analyses. Une attention particulière sera portée aux possibles synergies avec les actions sur l’aléa sismique au sein de RESIF, bilan des actions réalisées au cours des dernières années et en cours sur les différentes composantes d’un modèle d’aléa, discussions.
- 2ème année: brainstorming et discussions, mettre en évidence les limites des méthodes et modèles recensés, identifier les actions en cours qui permettraient de lever des verrous, synthèse sur les différents aspects
- 3ème année: Bilan final, mener éventuellement une/des petites actions ciblées
Le rendu final du GT aura la forme d’un Cahier Technique de synthèse qui fournira un avis éclairé sur les méthodes d’évaluation de l’aléa sismique en France. Une journée technique de restitution sera organisée au cours de la 3ème année. Le Groupe de Travail dispose d’un espace réservé sur le site de l’AFPS.
Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…).
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 09/2025 |
2 | Cahier technique | 03/2025 |
Groupe de Travail Mise à jour du Guide Bois
Contexte
L'AFPS a rédigé en 2011 un guide pour les acteurs du bâtiment (architecte, bureau d'étude, artisan) permettant de concevoir et dimensionner un bâtiment sous les 2 actions séisme et cyclone en tenant compte des spécificités locales. Ce guide AFPS innovant car traitant à la fois des 2 aléas forts présents aux Antilles, aide au dimensionnement, parfois compliqué avec les Eurocodes, des bâtiments à structure en bois ; et permet donc la mise en sécurité des habitants dans des constructions bois solides parasismiques et paracycloniques, tout en permettant aux secteurs professionnels de s'appuyer sur une démarche technique simple, forfaitaire mais sécuritaire
La Parution future des arrêté et décret modifiant les valeurs de vitesse de vent dans les DROM singulièrement Martinique, Guadeloupe et St Martin, faisant suite aux passages des ouragans Irma et Maria en 2017, et l’application réglementaire du CPMI _EC8/Z5-2020 depuis janvier 2021, obligent à mettre à jour ce guide.
Ce nouvel arrêté « cyclone » donnera de nouvelles valeurs de vitesses de vent de référence aux Antilles et rendra obsolète cet ouvrage. Compte tenu du contexte normatif et réglementaire, il est important qu'il soit mis à jour pour permettre son utilisation, avec des normes et référentiels à jour, par les professionnels du bâtiment antillais.
Objectifs du groupe de travail
Le projet consiste donc à réunir un groupe de travail AFPS (idéalement ceux ayant contribué à la rédaction de la 1ère édition), pour reprendre les tableaux de dimensionnement présents dans le guide avec ces nouvelles hypothèses, améliorer le guide avec les connaissances actuelles et in fine rédiger une 2e édition à mettre au profit des acteurs locaux. Ce travail a comme champ géographique la Guadeloupe et la Martinique (sachant que les vitesses de vent cyclonique sont différentes)
Ce guide comporte plusieurs volets :
- Volet architectural :
- conception architecturale parasismique et paracyclonique en cohérence avec le guide CPMI-2020
- avec un domaine d'application stricte et des critères à respecter
- Volet stabilité au vent et au séisme :
- dimensionnement de panneaux de contreventement bois sous vent et séisme
- dimensionnement de charpente bois de toiture et charpente de murs à ossature bois (diaphragme) sous vent et séisme
- Volet tenue au vent cyclonique :
- dimensionnement de charpente bois de toiture sous vent
- dimensionnement charpente de murs à ossature bois sous vent
- dimensionnement de plancher bois sous charge de service
- Volet dispositions constructives :
- dispositions techniques à respecter pour être conforme aux normes parasismiques avec prise en compte en sus du vent cyclonique (multicritères)
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Paul QUISTIN qui rendra compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1. La durée de ce travail est estimée à dix-huit mois à compter de la date de début des travaux (estimée à janvier 2022). Le rendu final du travail est prévu sous la forme d’un Cahier Technique. Le cahier technique sera présenté au CST de l’AFPS. Le pilote du GT sera invité à présenter l’avancement du travail pendant les réunions du CST.
Un espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…).
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 03/2025 |
2 | Cahier technique | 12/2024 |
Groupe de Travail de mise à jour du Guide RSPB
Contexte
Pour les petits bâtiments collectifs qui ne relèvent pas du domaine d'application des règles CPMI, l'utilisation de l'Eurocodes 8 s’impose, avec la complexité d'utilisation que cela peut induire. Afin de faciliter la mise en œuvre d’une protection parasismique conforme aux exigences réglementaires et aux normes pour des constructions courantes de dimensions limitées, l’AFPS a publié en 2020 son 42ème Cahier Technique intitulé « Guide de règles parasismiques simplifiées applicable à des bâtiments courants ». Une convention a été signée entre l’AFPS et la CERC 972 pour la mise à jour du guide RSBP afin d’adapter le guide (en particulier la partie béton armé) au contexte spécifique du bâti antillais de Guadeloupe et de Martinique.
Objectifs du groupe de travail
L’objectif du Groupe de Travail (GT) est de mettre à jour le guide RSPB publié en mars 2020, pour la zone de sismicité 5 correspondant aux Antilles en vue de prendre en compte les spécificités architecturales locales.
La principale mission du groupe de travail est de reprendre la partie béton armé du guide pour la rendre cohérente avec la partie maçonnerie. Le travail consiste en particulier à substituer une présentation par typologies structurales par des tableaux d’aide au dimensionnement et ainsi, adapter le guide aux spécificités architecturales de ces territoires. En effet, les constructions collectives à usage d’habitations ou de bureaux, principalement en béton armé et accessoirement en maçonnerie, aux Antilles constituent les typologies cibles de ce travail.
Le groupe de travail procèdera à une relecture de la partie maçonnerie et de la partie bois afin de corriger les éventuelles incohérences présentes dans la dernière version du guide RSPB. Pour établir les modifications à apporter à la partie bois, le groupe de travail s’appuiera sur le GT AFPS spécifique à la construction bois aux Antillles. Une mise à jour globale des parties béton et maçonnerie sera réalisée pour adapter, si besoin, les règles de conception et les dispositions constructives au contexte spécifique du bâti antillais. Le sujet paracyclonique ne sera pas traité dans le travail du présent GT sauf à mentionner ponctuellement des points de vigilance essentiels. Un renvoi sera fait vers les guides traitant plus spécifiquement de ce sujet. Le plan de la partie béton armé sera modifiée pour être similaire à celui de la partie maçonnerie :
- Choix des matériaux
- Dispositions constructives minimales
- Dimensionnement simplifié des murs de contreventement et des chaînages
- Tableaux simplifiés
- Références
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Anne DUCHEZ. Elle rendra compte régulièrement au CST de l’AFPS de l’avancement du travail. Le travail de ce GT doit être réalisé avant le 30 juin 2023. Le rendu final du travail est prévu sous la forme d’un cahier technique qui sera soumis au CST. Le pilote de groupe de travail sera invité à présenter l’avancement du travail à mi-parcours pendant les réunions du CST de l’AFPS.
A l’occasion du colloque AFPS 2023 ayant lieu aux Antilles, une présentation du guide adressée aux professionnels de la construction sera envisagée.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 03/2025 |
2 | Cahier technique | 06/2024 |
Groupe de Travail Valorisation de la vague de rénovation pour la réduction de la vulnérabilité sismique des bâtiments résidentiels
Contexte
L’Initiative « Vague de rénovation » fait suite à l’annonce d’un pacte vert pour l’Europe « Green Deal Européen » visant à établir une feuille de route pour rendre l’économie de l’Union Européenne durable et en conformité avec l’atteinte des objectifs climatiques. La rénovation énergétique a une place importante dans cette future feuille de route. En effet, le parc immobilier de l’Union Européenne représente plus de 40 % de la consommation d’énergie finale et est responsable de 36 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Union. La Commission Européenne souhaite donc la mise en place d’un plan de rénovation énergétique européen issu de l’initiative « Vague de rénovation ». La Commission Européenne à l’Energie s’apprête à lancer des plans visant à minimiser les barrières réglementaires potentielles et à stimuler la rénovation des bâtiments.
Des initiatives nationales vont alors promouvoir des travaux de rénovation des parcs immobiliers publics et privés dans les prochaines années, dans la continuité ou le renforcement de politiques engagées par la France, comme par exemple cette aide financière à destination des ménages qui a été lancée à partir du 01/01/2020. En 2021, environ 650 000 primes « MaPrimeRénov’ » ont été versées avec le financement des travaux tels que l’installation d’un nouveau système de chauffage moins polluant ou l’isolation thermique de tout ou partie de l’habitation. Ce dispositif a été renforcé le 15/04/2022 en réponse à la hausse des prix de l’énergie et de la situation géopolitique internationale. En outre, la Loi Climat et résilience a été adoptée en juillet 2021 et inclut des mesures d’interdiction de location progressive des logements les moins performants (G, F puis E), tout comme pour le tertiaire, la promulgation du « décret tertiaire » en 2019 qui fixe les objectifs de réductions des consommations énergétiques (-40% en 2030, - 50%pour un objectif final de -60% en 2050). Dans son programme en tant que candidat à l’élection présidentielle 2022, l’actuel président annonçait un objectif chiffré de 700 000 logements rénovés par an pendant cinq ans.
Il s’agit d’une opportunité extrêmement importante pour sensibiliser les particuliers, voire les collectivités, non seulement aux enjeux environnementaux mais aussi aux enjeux de sécurité structurale. Il serait en effet regrettable que la rénovation des bâtiments soit seulement mise en œuvre sur des façades, alors que les structures des bâtiments rénovés resteraient quant à elles vulnérables. En effet, il est évident que les interventions sur les structures seront repoussées le plus loin possible dans le temps si elles ne sont pas effectuées contextuellement aux travaux d’isolation des façades. Par ailleurs, certains travaux entrepris au titre de la rénovation énergétique peuvent augmenter la vulnérabilité sismique des structures les plus faibles. Au contraire, si les particuliers sont correctement sensibilisés et aidés, la « vague de rénovation » peut permettre de reconstituer un parc immobilier efficient et résilient, et constituer ainsi une véritable politique de prévention du risque sismique sur les bâtiments existants.
Le groupe de travail est formé pour suivre de manière très étroite les initiatives communautaires et nationales, pour supporter techniquement les prises de décision des Pouvoirs Publics et pour accompagner les solutions innovantes capables d’améliorer l’efficience énergétique des bâtiments sur leur performance face aux aléas climatiques et en particulier sismiques.
Objectifs du groupe de travail
Le groupe de Travail vague de rénovation – prévention du risque sismique aurait pour objectif de :
- Réaliser une enquête sur l’état de la prévention sismique dans les pays voisins européens (obligations, mesures incitatives, efficacité) ;
- Rappeler les obligations réglementaires en France (obligations en fonction des zones sismiques et dans tous les cas non aggravations de la vulnérabilité) ;
- Proposer un diagnostic de vulnérabilité ou plutôt une évaluation de la vulnérabilité, évaluation rapide censée identifier principalement le niveau de faiblesse du bâtiment considéré. Cet état de vulnérabilité pour être un pendant « du diagnostic de performance énergétique (DPE) ». Il pourrait s’inspirer du travail de le cellule urgence avec le diagnostic d’urgence adapté à la prévention. A l’instar du DPE, chaque bâtiment aurait une étiquette, avec l’identification des faiblesses importantes, dans la logique de porter une amélioration ciblée. Nota : si l’idée est intéressante, il pourrait même y avoir un dispositif de formation spécifique à l’évaluation de vulnérabilité, à l’instar de la formation des inspecteurs d’urgence ;
- Proposer l’intégration d’un niveau d’amélioration en fonction des zones sismiques, de l’importance du bâtiment (importance humaine, mais également patrimoniale, voire économique…) en cas d’engagement des travaux sur le bâtiment ;
- Proposer des mesures d’accompagnement des travaux parasismiques avec les rénovations énergétiques – compatibilité des techniques et des interventions ;
- Contribuer à la réflexion sur les niveaux d’incitation (aides pour le diagnostic initial, l’éventuel diagnostic étendu, les travaux en découlant) souhaitable pour l’efficacité des initiatives.
- Une réflexion particulière sera conduite sur la manière de valoriser les matériaux biosourcés, réemployés ou recyclés tout en conservant des dispositions constructives parasismiques.
Nota : pour beaucoup de bâtiment ancien, il n’y a pas forcément obligation d’atteindre un niveau conventionnel donné (réglementaire), de grandes améliorations peuvent parfois être obtenues avec des dispositifs peu couteux, qui cherchent avant tout à rendre le comportement de l’édifice moins fragile, ou un éventuel « épuisement » d’un matériau ou d’un système donné plus ductile (exemple récurent au Teil : liaison plancher/murs). Être trop ambitieux pourrait être contre-productif (économiquement trop lourd) quant à l’objectif recherché d’améliorer un maximum d’ouvrages. Il faudrait donc trouver un premier niveau d’améliorations simples, essentiellement à base de dispositions constructives, avec une incitation forte (voire obligatoire), et encourager par ailleurs en fonction aussi de la difficulté et du risque, la mise à niveau plus lourde.
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Marc Huber. Il rendra compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution de base du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1. La durée de ce travail est estimée à deux ans à compter de la date de début des travaux (objectif signature CST pour la lettre de mission décembre 2022).
Le rendu final du travail est prévu sous la forme :
- d’un cahier technique
- de la création d’une fiche d’évaluation de la vulnérabilité (diagnostic simplifié pour classement des bâtiments suivant une étiquette sismique de A à F suivant l’EMS98 (du plus vulnérable au moins vulnérable) ou de A à G par analogie au DPE énergétique)
Les livrables seront présentés au CST.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 09/2025 |
2 | Cahier technique | 06/2025 |
Groupe de Travail Virtual Assesors StEER-AFPS
Contexte
Structural Extreme Events Reconnaissance Network ou StEER est un consortium d’universités américaines (University of Notre Dame, University of California, University of Hawaii et Auburn University), subventionné par la NSF (National Science Foundation), qui a pour objectif de renforcer la résilience de la société face aux risques naturelles en encourageant la production de nouvelles connaissances portant sur la performance de l'environnement bâti en situation post-catastrophe et de les diffuser aux communautés concernées.
Pour atteindre cet objectif, StEER met en œuvre un ensemble d’actions (1) en renforçant les capacités des ingénieurs structures durant les évènements post-catastrophes en promouvant des normes, des meilleures pratiques et des formations, ainsi que leur compréhension de l'effet des aléas naturels sur la société ; (2) en s'appuyant sur son large réseau de membres et de partenaires pour apporter des réponses précoces, efficaces et impactantes à l’égard de catastrophes ; et (3) en collaborant et en engageant largement les communautés de recherche, de pratique et de politique pour accélérer la construction de retour d’expérience en situation post-accidentelle.
StEER travaille en étroite collaboration avec d'autres organisations s’intéressant aux événements extrêmes et avec l'infrastructure de recherche en ingénierie des risques naturels (NHERI) afin d'accroître le potentiel de reconnaissance interdisciplinaire après les catastrophes.
Suite au séisme d’Haïti du 14 août 2021, StEER s’est adressé à l’Association Française du Génie Parasismique (AFPS) en lui proposant de participer ou/et de contribuer à la mission de reconnaissance virtuelle coordonnée par « VAST – Virtual Assessment Structural Teams » effectuant notamment des travaux de post-traitement des données récoltées sur le terrain par des inspecteurs locaux.
Dans le but de répondre à la demande du StEER, le conseil de l’APFS a proposé que quelques volontaires de l’association (au sein du CST ou hors du CST) puissent :
- intégrer l'équipe des « Virtual Assessors » pour enrichir la base de données créée par les locaux en classant les ouvrages par typologie et par niveau de dommage, suivant la méthode du StEER ;
- si possible, participer à la rédaction des rapports d’analyse et de synthèse des données récoltées et post traitées.
Le Groupe Jeunes (GJ) de l’AFPS a répondu à la demande du CST et a organisé le GT « Virtual Assesors StEER-AFPS » sur la méthode de reconnaissance, de géoréférencement et d’enrichissement de base de données implémentée par le StEER suite au séisme d’Haïti du 14 août 2021. Cette méthode pourrait être bénéfique pour l’organisation des futures missions post-sismiques de l’AFPS.
Objectifs du groupe de travail
Le projet consiste donc à réunir un groupe de travail AFPS afin d’intégrer l'équipe des « Virtual assessors » pour enrichir la base de données créée par les collaborateurs de StEER en classant les ouvrages par typologie et par niveau de dommage, suivant la méthode du StEER, pour participer à la rédaction du rapport d’analyse et de synthèse des données récoltées et pour réaliser des travaux de post traitement.
À la fin de la mission, le GT produira un rapport contenant le(s) compte rendu(s) des activités effectuées et le retour d’expérience à valoriser dans les missions post-sismiques de l’AFPS. Ce rapport sera soumis à la révision du CST et pourra éventuellement prendre la forme d’un cahier technique.
Organisation
Le groupe de travail « Virtual Assessors StEER-AFPS » sera animé par Carolina Franco. L’animatrice rendra compte régulièrement au CST de l’AFPS. La constitution du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1. La durée de ce travail est estimée à dix-huit mois à compter de la date de début des travaux. Le rendu final du travail est prévu sous la forme d’une présentation et/ou un cahier technique. La présentation et/ou le rapport technique sera présenté au CST de l’AFPS pour approbation. La pilote du GT sera invitée à présenter l’avancement du travail pendant les réunions du CST.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 09/2024 |
2 | Cahier technique | 06/2024 |
Groupe de Travail Soutien et retour d’expérience des séismes du 06/02/2023 ayant touché la Syrie
Contexte
À la suite de la sollicitation d’une communauté Syrienne vivant en France, l’AFPS a décidé de mettre en place un dispositif de soutien technique en réponse aux séismes du 6 février 2023 ayant touché la Turquie et la Syrie. Le soutien apporté aux communautés Syriennes consiste à partager les connaissances acquises par les experts de l’AFPS et le corps professoral de l’Université avec les populations ainsi que les milieux techniques et les milieux universitaires Syriens. Le Groupe de travail permet aussi le partage du retour d’expérience des séismes du 6 février 2023 en Syrie et en Turquie.
Objectifs du groupe de travail
Le groupe de travail « Soutien et retour d’expérience des séismes du 06/02/2023 ayant touché la Syrie » a pour objectif de partager les connaissances suivantes :
- Formation et supports aux intervenants syriens à la conduite de diagnostics d’urgence post-sismique visant à identifier les bâtiments et infrastructures nécessaires à la vie des populations touchées par les séismes du 6 février 2023 ;
- Partage des connaissances acquises lors des missions post-sismiques et des groupes de travail de l’AFPS avec l’organisation de réunions de travail, séminaires et formations avec les experts techniques de l’AFPS et la communauté scientifique syrienne et turques et des publications scientifiques ou d’autres actions de valorisation communes (poster, brochures, expositions);
- Observations et retour d’expérience de l’application des méthodes de diagnostic bâtimentaire, de confortement et de reconstruction dans les zones impactées par les séismes du 6 février 2023 en Syrie et en Turquie.
- Numérisation de la gestion, collecte et traitement des informations issues des diagnostics (utilisation de la plateforme CIVILIO en développement).
Gestion de la documentation du GT :
L’AFPS met à disposition du Groupe de travail des données techniques et des supports de formation du diagnostic d’Urgence, des missions post-sismiques effectuées par l’AFPS ainsi que d’autres groupes de travail de l’AFPS. Ceci inclut les données récoltées lors de la mission post-sismique en Turquie sur les séismes du 6 février 2023. Une convention régit les partages d’information avec l’Université Gustave Eiffel (Marne-La-Vallée). Ses principes sont repris pour les partages d’information dans ce Groupe de Travail.
L'utilisation des données relative au diagnostic d’urgence doit respecter les conditions et les champs d’application définis dans le cadre de la méthodologie AFPS pour la conduite des diagnostics d’urgence adapté au contexte de ce groupe de travail. L’AFPS ne peut être tenue pour responsable d’une erreur technique ou d’une utilisation détournée des fichiers et des outils par des membres du Groupe de travail.
L’utilisation des fichiers mis à disposition par l’AFPS est limitée à des usages d’intérêt général relevant de la préparation ou de la gestion de la crise post-sismique en Syrie. Ils ne sauraient donc être utilisés à des fins commerciales sous peines de poursuites. Son application en dehors du territoire français et syriens doivent faire l’objet de conventions spécifiques avec l’AFPS.
En l’absence d’un accord préalable du GT, l’AFPS s'interdit toute duplication partielle ou totale, gratuite ou payante, sous toute forme que ce soit, des données mises à disposition par le Groupe de travail en vue de les transmettre à un autre organisme ou à un organisme identique hors de l'adresse indiquée dans la présente lettre de mission.
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Youssef DIAB (Université Gustave Eiffel) et à Cédric GIRY (AFPS/CST – ENS Paris Saclay). Ils rendront compte régulièrement au Conseil de l’AFPS. La constitution du Groupe de Travail (GT) est donnée en Annexe 1.
La durée de ce travail est estimée à trois ans à compter de la date de début des travaux (février 2023).
Le rendu final du travail est prévu sous la forme
- de journées techniques permettant les échanges entre l’AFPS et les communautés syriennes,
- de compte-rendu de réunion de formation Urgence et d’échanges techniques,
- d’un rapport de mission virtuelle sur la Syrie.
Les documents émis par le GT seront présentés au CST. Des avancements seront périodiquement organisés et présentés devant le CST en séance plénière. Le Groupe de Travail dispose d’un espace réservé sur le site de l’AFPS.
Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…).
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Journée technique | 09/2023 |
2 | Cahier technique | 05/2026 |
Lettre de mission du Groupe de Travail - STASSEIS – Stabilité sous séisme des ouvrages
Etat de l’art concernant l’évaluation de la stabilité globale sous chargement sismique (glissement et décollement des fondations de bâtiments sur fondation superficielle et portance du sol)
Contexte
La stabilité des bâtiments sous séisme est une exigence fondamentale à respecter dans le dimensionnement des ouvrages. Derrière cette notion de stabilité, on entend ici :
- La résistance au renversement du bâtiment induit par les effets sismiques.
- La résistance au glissement d’une fondation superficielle sous séisme.
- La capacité portante dynamique du sol, hors phénomène de liquéfaction du sol.
Ces trois sujets ont été traités depuis des décennies par différentes méthodes d’ingénieur. Les outils numériques plus récents visent également à traiter de façon plus réaliste ces sujets, étant donné que les phénomènes sous-jacents sont souvent fortement non-linéaires.
Néanmoins, si on s’intéresse aux ouvrages sur fondations superficielles, la plupart des méthodes employées s’avèrent parfois très conservatives dans certaines configurations et on peut se demander si d’autres approches de ces interactions sol-structure ne pourraient pas être alors plus pertinentes. En outre, il semble intéressant de s’interroger sur le retour d’expérience associés à ces phénomènes, afin de mieux appréhender le risque réel qu’ils pourraient engendrer vis-à-vis de la tenue des bâtiments, des structures et des équipements lors de séisme.
Une synthèse des observations post sismiques faites sur le terrain ainsi qu’un état de l’art des méthodes disponibles semblent donc utiles pour mieux guider les ingénieurs dans leurs analyses sismiques et optimiser la justification de la stabilité des ouvrages et des structures sous séisme.
,Objectifs du groupe de travail
Le GT a pour objectif de rédiger un guide rassemblant :
- Les connaissances sur les manifestations et les conséquences d’éventuels décollement et/ou glissement de fondation sous séisme ou sur la résistance du sol.
- Le retour d’expérience sur le comportement dynamique et la capacité portante des sols de fondation, en tenant compte des critères de transposabilité d’un type de structure à un autre.
- Les différentes méthodes d’analyse et de calcul pour appréhender ces phénomènes, en allant des méthodes les plus simples aux plus complexes.
Les données scientifiques et techniques disponibles en France et à l’étranger seront analysées.
Les ouvrages concernés sont essentiellement les bâtiments sur radier général ou sur fondations superficielles, les fondations profondes étant exclues du périmètre du GT.
Il s’agit donc de rédiger un guide pour des études industrielles ou en tant que documentation de référence dans des codes et normes futures. Ce guide se veut pédagogique et opérationnel, destiné aux praticiens. Il sera néanmoins basé sur les meilleurs travaux et méthodes scientifiques et techniques disponibles sur le sujet, qui seront référencés dans le document.
Un plan indicatif du guide pourrait être le suivant :
Introduction
1ère partie : stabilité au renversement sous séisme
1.1 Approches classiques du problème en statique
1.2 Différences fondamentales entre les configurations statiques et dynamiques
1.3 Retours d’expérience post sismiques et critère de transposition
1.4 Approche graduée pour analyser les effets d’un décollement de radier
2ème partie : stabilité au glissement sous séisme
2.1 Présentation du problème
2.2 Retours d’expérience post sismiques et critère de transposition
2.3 Approche graduée pour analyser les effets du glissement
3ème partie : capacité portante des sols sous séisme
3.1 Rappel sur le comportement dynamique des sols sous séisme
3.2 Retours d’expériences post sismiques et critère de transposition
3.3 Approche graduée pour l’évaluation de la capacité portante sous séisme
Conclusion et perspectives
Bibliographie (sources vérifiables et accessibles à tous les membres du GT)
Organisation
L’animation de ce groupe de travail est confiée à Youssef Abboud, membre du Groupe Jeunes de l’AFPS ainsi qu’à Alexis Courtois. Ils rendront compte régulièrement au CST de l’AFPS de l’avancement du travail. Ils pourront également s’appuyer sur d’autres membres volontaires du GT pour la réalisation de certaines tâches organisationnelles.
Le travail de ce GT doit être réalisé avant le 30 septembre 2025. Le rendu final du travail est prévu sous la forme d’un cahier technique qui sera soumis au CST, ainsi que d’une journée technique de restitution publique fin 2025.
Le pilote de groupe de travail sera invité à présenter l’avancement du travail à mi-parcours pendant les réunions plénières du CST de l’AFPS.
Les documents produits par le Groupe de Travail seront en accord avec la Charte Graphique de l’AFPS : http://www.afps-seisme.org/Groupes-de-travail/Charte-Graphique-AFPS/Charte-graphique.
Le Groupe de Travail disposera d’un espace numérique réservé, qui sera précisé par la suite. Cet espace sera utilisé pour partager et conserver les documents produits par le sous-groupe (compte-rendu de réunion, cahier technique, présentations, etc…) ainsi que ceux pouvant présenter un intérêt pour l’AFPS (bibliographie, etc…).
Groupe de Travail Amélioration du dispositif URGENCE
Contexte :
Le dispositif Urgence de l’AFPS est animé par la Cellule Urgence et les Formateurs à l’habilitation d’inspecteurs en diagnostic d’urgence selon la convention entre l’AFPS et la DGSCGC. Le groupe de travail Urgence, à l’origine de la création du dispositif en 2006, nécessite d’être à nouveau constitué afin de porter les actions des projets de la cellule Urgence sur la période 2023 2024.
Les travaux sont orientés en deux macro-projets : le développement de la formation et l’efficacité opérationnelle. Les résultats les travaux seront capitalisés dans des Cahiers Techniques.
Organisation :
Le groupe de travail « Amélioration du dispositif Urgence AFPS » sera animé par Sylvain POLLET et Jacques MARTIN. Les animateurs rendront compte régulièrement à la cellule Urgence et au CST de l’AFPS de l’avancement des projets. La constitution du Groupe de Travail (GT) par projet est donnée en Annexe 1, elle n’est pas définitive à ce stade et peut donc évoluer notamment en termes de participants. La durée de ce travail est précisée pour chaque projet à compter de la date de début des travaux.
Le rendu final du travail est prévu sous la forme d’un cahier technique par macro-projet. Le Cahier Technique sera présenté au CST de l’AFPS pour avis technique. La Cellule Urgence pourra être consultée au préalable. Le pilote du GT sera invité à présenter l’avancement des travaux pendant les réunions du CST.
Chaque projet disposera d’un budget initial en frais de déplacement permettant d’organiser 2 réunions physiques pendant le délai du projet. Les projets nécessitant des investissements spécifiques présenteront le besoin sous forme de note pour approbation du Conseil de l’AFPS.
Les documents produits par le Groupe de Travail seront en accord avec la Charte Graphique de l’AFPS. Il conviendra d’utiliser un espace de travail dont le lien sera communiqué très prochainement et d’y stocker l’ensemble des productions du GT aux formats non seulement éditables mais aussi pdf. L’accès à cet espace sera restreint aux membres du GT et aux Responsables d’Instances, à minima Conseil et CST.
Livrable | Nature | Echéance |
1 | Cahier technique spécial (méthode de diagnostic) | 12/2025 |
2 | Outils de formation | 12/2025 |
3 | Cahier technique (module de formation) | 04/2024 |
4 | Outils de saisie numérique | 12/2025 |
5 | Fiches réflexes (scénarii d'engagement) | 12/2025 |